Rien ne destinait Sergio Ianniciello à devenir pâtissier. Certes, il aidait sa mère, elle-même pâtissière et propriétaire de la défunte pâtisserie italienne Lola’s, mais il a préféré opter pour la menuiserie lorsqu’est venu le temps de choisir sa carrière. « J’ai connu Sergio quand j’avais environ 15 ans, alors que je travaillais pour sa mère chez Lola’s», explique Diana Battista. « Quand j’ai eu 19 ans, nous avons commencé à nous voir plus fréquemment, à sortir ensemble. Évidemment, on a fini par tomber en amour et par se marier », raconte-t-elle.
Environ un an après le mariage, la mère de Sergio décide de vendre Lola’s. « Sergio était très triste à l’idée de voir la pâtisserie entre d’autres mains; il y avait presque grandi. Alors il a décidé de la racheter, ce qu’il a fait. Nous avons géré cette entreprise pendant 7 ou 8 ans, et on en a fait un incontournable de St-Léonard. »
Un jour, Sergio se rend à la pâtisserie La Conca d’Oro, sur la rue Jean-Talon pour remplacer le propriétaire, un ami à lui, qui était malade. « Quand il est revenu, il n’arrêtait pas d’en parler; il est tombé en amour avec La Conca d’Oro. Il me disait que les propriétaires voulaient vendre, et qu’il aimerait l’acheter. Ç’était tout un débat, parce que pour l’acquérir, il fallait vendre l’entreprise familiale. Nous avons tout de même décidé de le faire, et c’est ainsi que l’on a acquis La Conca d’Oro. »